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URUGUAY


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    Carnet de route

Du 18 novembre au 30 novembre 2008
Nous entrons dans ce tout petit pays sans problèmes douaniers particuliers mais avec un contrôle sanitaire très strict, impossible d'entrer avec fruits, légumes, produits et sous-produits carnés. Nous n'avons toujours pas compris à quoi sert le Mercosur, pas plus semble-t-il que les habitants des pays concernés (Brésil, Uruguay, Paraguay, Argentine)...
Nous faisons notre première étape aux thermes de Guaviyu où nous pouvons profiter des piscines thermales à 39 °C, très agréable pour se détendre mais si les thermes nous réussissent, il n'en est pas de même pour notre PC, qui après une chute malencontreuse, refuse complètement de démarrer...et pour lui, les thermes ne peuvent rien...Nous longeons le fleuve Uruguay en traversant une pampa où se succèdent les champs de blé déjà moissonnés, les champs de maïs et les champs de vaches, un paysage somme toute très monotone. Après un petit arrêt à Paysandu pour essayer, en vain, de faire réparer notre PC, nous continuons jusqu'à Colonia del Sacramento. La vieille ville, classée au patrimoine mondial par l'UNESCO, possède un charme indéniable avec ses vieilles maisons du XVIII siècle, ses ruelles pavées de schistes très inégaux de la même époque. Colonie portugaise pendant plus  d'un siècle, elle passa ensuite aux mains des espagnols mais Buenos Aires avait déjà commencé son développement et Colonia resta une petite ville oubliée, sans doute ce qui lui permet d'avoir conservé son centre historique, tout petit, comme un musée à ciel ouvert mais très charmant. Il fait très chaud et nous préférons sortir de la ville pour bivouaquer dans un petit village au bord du rio de la Plata. C'est ensuite Montevideo, toujours en quête d'un réparateur pour notre PC. Nous
le confions à un atelier qui, contrairement à tous les précédents n'est pas hostile à une marque qu'il ne connaît pas. Nous bivouaquons sur la rambla, large avenue en bord d'océan. C'est un peu comme si l'on bivouaquait sur la promenade des anglais, sauf qu'à Nice, il n'y a pas de place entre la promenade et la mer, alors qu'ici, une large bande de sable nous permet de trouver un endroit superbe sous un palmier ! Et nous sommes dans la capitale ! Les Uruguayens sont de grands marcheurs, car les kilomètres de ramblas sont parcourus tôt le matin et dès la fin de l'après-midi jusque tard le soir par quantité de citadins en mal d'exercice. Nous rencontrons Carmen, Silvia et Daniel que nous avions contactés par internet. Le lendemain, Daniel vient nous chercher pour dîner chez eux, un superbe appartement face à l'océan, avec, bien sûr l'asado dans le patio et sur ce point l'Uruguay ressemble à l'Argentine car nous dégustons, abats, saucisses et viandes succulentes, tout cela cuit doucement sur une belle braise dont ils ont le secret ! Le tout arrosé d'un excellent vin uruguayen qui n'a rien à envier à ses cousins de Mendoza.  Nous avons passé une excellente soirée en leur compagnie, eux qui connaissent et aiment la France pour sa culture, sa cuisine, ses châteaux...
Nous visitons la vieille ville de Montevideo, centre piétonnier agréable avec quelques beaux bâtiments et des promeneurs de chiens comme il en existe également à Buenos Aires, voilà un nouveau métier !
 Nous récupérons notre PC en pleine forme, ouf, rien de grave, et prenons aussitôt la route, il fait vraiment trop chaud pour rester en ville plus longtemps. Nous longeons la côte atlantique en passant à Punta del Este, grande station balnéaire de luxe, jusqu'à playa verde pour une étape avec vue, puis la Paloma pour quelques petits travaux d'entretien et reprenons la route pour le parque Santa Teresa, mais la météo a changé, il souffle un vent violent rendant la conduite difficile. Nous nous arrêtons a Valizas pour visiter le monte de los Umbues, réserve d'arbres natifs. Après une ballade d'une demie-heure sur la rivière Valizas qui unit la laguna à l'océan nous arrivons au petit bois où poussent les umbues, drôles d'arbres qui ne meurent jamais ou presque. Alors que l'arbre semble mort et tombe, de jeunes pousses repartent et forment un nouvel arbre sur l'ancien, lui donnant des formes étranges. Cet arbre ne doit sa survie qu'à un autre arbre le coronille, qui pousse près de lui, dont le tronc est couvert de grosses épines éloignant les gibiers qui, ainsi, ne peuvent pas manger les feuilles de l'umbue. Le long de la rivière, des multitudes d'oiseaux vivent là en toute tranquilité, seules quelques vaches paissent tranquillement sur les rives.
Le parc Santa Teresa borde l'océan Atlantique sur 8 km. Le vent est toujours aussi violent mais nous sommes installés sous les eucalyptus et un peu abrités. Des centaines de perruches nichent dans d'énormes nids. La pluie arrive en 
soirée et tombe par intermittence toute la nuit. Le lendemain, alors qu'un rayon de soleil avait voulu nous faire croire que le beau temps revenait, c'est le retour du vent et d'une forte pluie qui nous oblige par sagesse, à changer de bivouac de crainte de ne plus pouvoir sortir si la pluie persiste. Bien nous en a pris ! Vent violent et grosse pluie toute la nuit ! José et Claude, arrivés le soir, nous disent que le Brésil vient de connaître de fortes pluies dans la région de Santa Catarina, là où nous pensons nous diriger...Nous prendrons des nouvelles demain, au Brésil...où  vous pouvez lire la suite de notre voyage