Beaucoup
de monde à la douane de Salto-Concordia ce samedi ! Il nous faut
plus d'une heure pour faire les documents. Heureusement les deux
douanes sont dans les mêmes locaux.
Nous retrouvons sans problème le supermarché Carrefour de Concordia pour faire quelques achats de produits frais. Bon, définitivement, Carrefour n'est pas le meilleur plan ici pour faire les courses alimentaires, tout est très cher ! Mais pour aujourd'hui, c'est le plus facile. Mission suivante, la banque et ensuite le gaz. Tout cela se fait tranquillement : Alors que nous cherchions un peu désespérement un kiosco vendant des bonbonnes de gaz, Dom à la bonne idée de demander à un charmant argentin qui fermait son magasin si il pouvait nous aider. Et bien, il a réouvert son magasin, pris son annuaire, téléphoné et ... piloté jusqu'à la boutique ! Et oui, ils snot comme ça les argentins. Heuseusement qu'il nous a conduit car c'était chez des particuliers que nous n'aurions jamais trouvés seuls ! Nous prenons un petit stationnement au club de pêche au bord du rio Uruguay pour la journée et la nuit. Nous avons environ 3 jours à rouler pour rejoindre Cordoba, alors journée tranquille. Et oui, le nomad n'est pas rapide, et sa vitesse de croisière sur belle route, se maintient quand même à 80-85 km/heure ! Au moins, nous profitons des paysages ! Nous faisons une étape à Viale, environ 50 km avant Parana, puis à San Fransisco que nous connaissions déjà et notre dernière étape sera à Colonia Caroya (Jesus Maria) ou nous retrouvons avec plaisir et émotion nos amis Carlos et Virginia. Nous passons une semaine avec eux. Difficile de raconter cela, si ce n'est que ce ne sont que d'excellents moments, d'excellents asados chaque fois différents, des ballades aux alentours dans des endroits où nous ne serions jamais allés seuls, bref que du bonheur !
18 avril 2013 - 23 avril 2013
Cette fois, c'est parti, nous quittons nos amis et reprenons le voyage
! Notre première étape est toute proche, nous visitons
l'estancia Santa Catalina, autre estancia jésuite de la
région.
Puis c'est au bord du lac de retenue Pichanas dans un bel environnement que nous passons deux jours avant de reprendre la route pour traverser la région de San Juan. Il fait encore très chaud dans cette région désertique et pauvre (pas pour tout le monde car une partie de cette région produit un très bon vin). Puis nous faisons une dernière étape à Las Flores, petit village de montagne où beaucoup de maisons sont encore en adobe.
24 avril 2013
Aujourd'hui, passage du col del Agua Negra, altitude 4779 mètres ! Une trentaine de kilomètres d'asphalte après la douane et ensuite c'est la piste pour environ 130 kilomètres. Au début, la montée est douce mais la température est là pour nous prouver que nous prenons de l'altitude et nous mettons le chauffage. La piste est en bon état et curieusement, nous ne longeons pas de ravin jusqu'à environ 4500 mètres d'altitude. Ensuite, la piste est un peu moins bonne, plus étroite justement là où il y a un ravin...et Pierre fait un ou deux petits dérapages (c'est vrai tout petits !). Il avouera à l'arrivée avoir été lui-même surpris ! Mais tout cela ne nous empêche pas de profiter des magnifiques paysages et des magnifiques couleurs du cerro colorado, son nom explique tout ! A 4779 mètres d'altitude , la photo s'impose mais il faut se déplacer au ralenti, l'oxygène se fait rare ! La descente pourrait sembler facile mais il faut malgré tout contrôler le nomad. Parfois deux pistes se présentent sans indication, il faut choisir ! En principe, c'est une voie montante et une voie descendante, pour des raisons de facilité et non d'intensité de trafic car nous avons vu seulement trois voitures pendant ce trajet. La suite au Chili.
8 mai 2013 - 13 mai 2013
Paso de San Fransisco, suite : Nous entrons sur le sol argentin et nous trouvons un asphalte flambant neuf, quel bonheur !!! La douane est à une vingtaine de kilomètres, les formalités sont faites rapidement et il nous reste deux cent kilomètres à parcourir pour arriver à Fiambala. Là encore, les couleurs nous surprennent à chaque virage. La nuit nous prend une vingtaine de kilomètres seulement avant d'arriver à l'étape. Nous trouvons une station service qui sera notre bivouac pour cette nuit. Nous sommes fatigués mais tellement heureux de ce que nous avons vu et satisfaits de notre Nomad qui se comporte comme un chef et qui n'a que faire de l'altitude !
A
Fiambala, il y a des thermes et bien sûr, c'est pour Dom ! Les
thermes en Amérique du sud n'ont rien à voir avec nos
stations thermales. Lorsqu'il y a des sources chaudes, chargées
en sel minéraux, l'endroit est aménagé soit en
piscine, soit encore mieux comme ici, simplement en plusieurs piscines
naturelles dans lesquelles se déversent la rivière. Ici
le site est très beau et les températures de 39 à
25°C, un vrai régal !!! Alors Dom en profite un maximum !
Fiambala est également connue grâce au Dakar.
Il nous faut maintenant avancer pour rejoindre les nocybb à Salta. Nous faisons une étape à Tinogasta, puis nous retrouvons la mythique ruta 40 et bien sûr des portions en travaux et quelques "desvios" ! Nous retrouvons ensuite Cafayate et ses vignes magnifiques qui donnent le fameux torrontes de Cafayate. la dernière étape nous fait traverser pour la troisième fois la quebrada de la conchas, mais nous ne nous lassons pas de cette beauté de la nature et nous arrivons à Salta où nous trouvons, par hasard, la famille nocybb au supermarché ! Ils sont chez des amis et rendez-vous est pris pour le lendemain au camping, au programme un asado !
14 mai 2013 - 28 mai 2013
Que la fête commence ! la famille Nocybb arrive au camping,
accompagnée de Anne et Olivier. Ils connaissent Vadim et Camille installés également sur le
camping. C'est donc autour d'un excellent asado préparé
par Stéphane que nous passons tous ensemble la soirée,
enfin, la première...à parler, bien sûr, voyages ! 
Salta est une ville que nous aimons beaucoup. Elle a la chance d'avoir un patrimoine architectural intéressant, ce qui est assez rare en Argentine. C'est aussi une ville très commerçante et donc très animée.Les commerces traditionnels, le grand marché couvert, les marchands ambulants de fruits et légumes et aussi les femmes vendant à même le trottoir des vêtements sans doute venus tout droit de Bolivie : tout le monde trouve sa place ! Et pour tout ce commerce, sur la place principale, le change à la sauvette qui a droit à une page dans le journal ! Il faut dire que le taux de change, de 6.6 à 6.8 à la banque, oscille ici entre 11.5 et 11.8, de quoi améliorer l'ordinaire ! Mais il faut avoir des euros ou éventuellement des dollars !
Salta, c'est aussi le camping où les voyageurs prennent le temps de se poser pour, souvent, faire les réparations ou les entretiens des véhicules. C'est le cas pour nous, rien de bien grave mais il y a toujours un peu de casse après les pistes. De plus, notre nomad émet de temps en temps un bruit bizarre pour l'instant non identifié. Donc Pierre mène l'enquête ! Et il aide également les autres équipages dans leurs réparations ! Les trois équipages partent ensemble pour le sud Lipez, et nous, nous restons à Salta : Pour le Lipez, il faut supporter des températures frôlant les moins vingt degrés pendant quatre ou cinq jours (et nuits !) et nous n'étions vraiment pas prêts à quitter le doux climat de Salta !
Nous ne restons pas seuls longtemps : Frédérique et Adrien viennent d'arriver et nous faisons vite connaissance : Eux aussi ont quelques soucis techniques sur la cellule et après seulement un mois de voyage, ils sont un peu démoralisés. Qu'à cela ne tienne, Pierre fait le point avec Adrien et les réparations vont se faire pendant une petite semaine. Et leur moral remonte au fur et à mesure que les réparations avancent ! Il faut dire aussi qu'après une journée de travail, il y a toujours un dîner copieux et une soirée sympa. Asados, empanadas (spécialité argentine mais surtout salteñas consistant en de petits chaussons fourrés à toutes sortes de choses : viandes, légumes, jambon, fromage, etc., c'est délicieux !) accompagnés d'un bon malbec argentin, que demander de plus !
Le 22, beaucoup comprendrons pourquoi, nous allons à une soirée "peña". La peña, c'est le folklore salteño : des groupes de musiciens accompagnés de danseurs se produisent dans les restaurants : cela donne une excellente soirée !
29 mai 2013 - 3 juin 2013
Mais voilà, à rester sédentaires, nous attrapons des fourmis dans les pieds et le Nomad se demande s'il va encore rouler ! Alors nous
partons pour une petite virée du côté
de Cachi. Nous connaissons déjà ce village mais nous ne
l'avons jamais abordé par la quebrada del escoipe, la cuesta
del obispo et le parc de los cardones. Et là encore des paysages magnifiques nous
emmènent à plus de 3300 mètres d'altitude (il faut
croire que cela nous manquait !). Sur la route, nous avons
retrouvé Frédérique et 
Adrien et nous bivouaquons
ensemble à Cachi au bord de la rivière. Cachi, c'est un
peu l'exception argentine tant ce village est calme et silencieux !
Nous passons la dernière soirée ensemble dans Nomad, eux continuent vers Cafayate et nous rentrons à Salta. Nous ne savons pas si nos routes se recroiserons, bien qu'il y ait une possibilité au Pérou, en Equateur ou en Colombie...
Nous prenons la même route pour retourner à Salta mais vus sous un autre angle et à une heure différente, les paysages nous semblent différents. De retour à Salta, Pierre a encore quelques réparations à faire, bien que cela s'apparente plus à de l'entretien. Et oui, bien que Nomad soit costaud, les accessoires n'aiment pas trop les secousses répétées et il y a souvent des vis à resserrer, des fixations à refaire et aussi toujours ce bruit ... qui s'est manifesté à l'aller mais pas du tout au retour... ça énerve !
Et voilà que de nouveaux voyageurs arrivent : Gilles et Marie-Ange et leurs filles Anaé et Orane. Difficile de quitter Salta !
Nous retrouvons sans problème le supermarché Carrefour de Concordia pour faire quelques achats de produits frais. Bon, définitivement, Carrefour n'est pas le meilleur plan ici pour faire les courses alimentaires, tout est très cher ! Mais pour aujourd'hui, c'est le plus facile. Mission suivante, la banque et ensuite le gaz. Tout cela se fait tranquillement : Alors que nous cherchions un peu désespérement un kiosco vendant des bonbonnes de gaz, Dom à la bonne idée de demander à un charmant argentin qui fermait son magasin si il pouvait nous aider. Et bien, il a réouvert son magasin, pris son annuaire, téléphoné et ... piloté jusqu'à la boutique ! Et oui, ils snot comme ça les argentins. Heuseusement qu'il nous a conduit car c'était chez des particuliers que nous n'aurions jamais trouvés seuls ! Nous prenons un petit stationnement au club de pêche au bord du rio Uruguay pour la journée et la nuit. Nous avons environ 3 jours à rouler pour rejoindre Cordoba, alors journée tranquille. Et oui, le nomad n'est pas rapide, et sa vitesse de croisière sur belle route, se maintient quand même à 80-85 km/heure ! Au moins, nous profitons des paysages ! Nous faisons une étape à Viale, environ 50 km avant Parana, puis à San Fransisco que nous connaissions déjà et notre dernière étape sera à Colonia Caroya (Jesus Maria) ou nous retrouvons avec plaisir et émotion nos amis Carlos et Virginia. Nous passons une semaine avec eux. Difficile de raconter cela, si ce n'est que ce ne sont que d'excellents moments, d'excellents asados chaque fois différents, des ballades aux alentours dans des endroits où nous ne serions jamais allés seuls, bref que du bonheur !
18 avril 2013 - 23 avril 2013
Cette fois, c'est parti, nous quittons nos amis et reprenons le voyage
! Notre première étape est toute proche, nous visitons
l'estancia Santa Catalina, autre estancia jésuite de la
région.Puis c'est au bord du lac de retenue Pichanas dans un bel environnement que nous passons deux jours avant de reprendre la route pour traverser la région de San Juan. Il fait encore très chaud dans cette région désertique et pauvre (pas pour tout le monde car une partie de cette région produit un très bon vin). Puis nous faisons une dernière étape à Las Flores, petit village de montagne où beaucoup de maisons sont encore en adobe.
24 avril 2013
Aujourd'hui, passage du col del Agua Negra, altitude 4779 mètres ! Une trentaine de kilomètres d'asphalte après la douane et ensuite c'est la piste pour environ 130 kilomètres. Au début, la montée est douce mais la température est là pour nous prouver que nous prenons de l'altitude et nous mettons le chauffage. La piste est en bon état et curieusement, nous ne longeons pas de ravin jusqu'à environ 4500 mètres d'altitude. Ensuite, la piste est un peu moins bonne, plus étroite justement là où il y a un ravin...et Pierre fait un ou deux petits dérapages (c'est vrai tout petits !). Il avouera à l'arrivée avoir été lui-même surpris ! Mais tout cela ne nous empêche pas de profiter des magnifiques paysages et des magnifiques couleurs du cerro colorado, son nom explique tout ! A 4779 mètres d'altitude , la photo s'impose mais il faut se déplacer au ralenti, l'oxygène se fait rare ! La descente pourrait sembler facile mais il faut malgré tout contrôler le nomad. Parfois deux pistes se présentent sans indication, il faut choisir ! En principe, c'est une voie montante et une voie descendante, pour des raisons de facilité et non d'intensité de trafic car nous avons vu seulement trois voitures pendant ce trajet. La suite au Chili.
8 mai 2013 - 13 mai 2013
Paso de San Fransisco, suite : Nous entrons sur le sol argentin et nous trouvons un asphalte flambant neuf, quel bonheur !!! La douane est à une vingtaine de kilomètres, les formalités sont faites rapidement et il nous reste deux cent kilomètres à parcourir pour arriver à Fiambala. Là encore, les couleurs nous surprennent à chaque virage. La nuit nous prend une vingtaine de kilomètres seulement avant d'arriver à l'étape. Nous trouvons une station service qui sera notre bivouac pour cette nuit. Nous sommes fatigués mais tellement heureux de ce que nous avons vu et satisfaits de notre Nomad qui se comporte comme un chef et qui n'a que faire de l'altitude !
A
Fiambala, il y a des thermes et bien sûr, c'est pour Dom ! Les
thermes en Amérique du sud n'ont rien à voir avec nos
stations thermales. Lorsqu'il y a des sources chaudes, chargées
en sel minéraux, l'endroit est aménagé soit en
piscine, soit encore mieux comme ici, simplement en plusieurs piscines
naturelles dans lesquelles se déversent la rivière. Ici
le site est très beau et les températures de 39 à
25°C, un vrai régal !!! Alors Dom en profite un maximum !
Fiambala est également connue grâce au Dakar. Il nous faut maintenant avancer pour rejoindre les nocybb à Salta. Nous faisons une étape à Tinogasta, puis nous retrouvons la mythique ruta 40 et bien sûr des portions en travaux et quelques "desvios" ! Nous retrouvons ensuite Cafayate et ses vignes magnifiques qui donnent le fameux torrontes de Cafayate. la dernière étape nous fait traverser pour la troisième fois la quebrada de la conchas, mais nous ne nous lassons pas de cette beauté de la nature et nous arrivons à Salta où nous trouvons, par hasard, la famille nocybb au supermarché ! Ils sont chez des amis et rendez-vous est pris pour le lendemain au camping, au programme un asado !
14 mai 2013 - 28 mai 2013
Que la fête commence ! la famille Nocybb arrive au camping,
accompagnée de Anne et Olivier. Ils connaissent Vadim et Camille installés également sur le
camping. C'est donc autour d'un excellent asado préparé
par Stéphane que nous passons tous ensemble la soirée,
enfin, la première...à parler, bien sûr, voyages ! Salta est une ville que nous aimons beaucoup. Elle a la chance d'avoir un patrimoine architectural intéressant, ce qui est assez rare en Argentine. C'est aussi une ville très commerçante et donc très animée.Les commerces traditionnels, le grand marché couvert, les marchands ambulants de fruits et légumes et aussi les femmes vendant à même le trottoir des vêtements sans doute venus tout droit de Bolivie : tout le monde trouve sa place ! Et pour tout ce commerce, sur la place principale, le change à la sauvette qui a droit à une page dans le journal ! Il faut dire que le taux de change, de 6.6 à 6.8 à la banque, oscille ici entre 11.5 et 11.8, de quoi améliorer l'ordinaire ! Mais il faut avoir des euros ou éventuellement des dollars !
Salta, c'est aussi le camping où les voyageurs prennent le temps de se poser pour, souvent, faire les réparations ou les entretiens des véhicules. C'est le cas pour nous, rien de bien grave mais il y a toujours un peu de casse après les pistes. De plus, notre nomad émet de temps en temps un bruit bizarre pour l'instant non identifié. Donc Pierre mène l'enquête ! Et il aide également les autres équipages dans leurs réparations ! Les trois équipages partent ensemble pour le sud Lipez, et nous, nous restons à Salta : Pour le Lipez, il faut supporter des températures frôlant les moins vingt degrés pendant quatre ou cinq jours (et nuits !) et nous n'étions vraiment pas prêts à quitter le doux climat de Salta !
Nous ne restons pas seuls longtemps : Frédérique et Adrien viennent d'arriver et nous faisons vite connaissance : Eux aussi ont quelques soucis techniques sur la cellule et après seulement un mois de voyage, ils sont un peu démoralisés. Qu'à cela ne tienne, Pierre fait le point avec Adrien et les réparations vont se faire pendant une petite semaine. Et leur moral remonte au fur et à mesure que les réparations avancent ! Il faut dire aussi qu'après une journée de travail, il y a toujours un dîner copieux et une soirée sympa. Asados, empanadas (spécialité argentine mais surtout salteñas consistant en de petits chaussons fourrés à toutes sortes de choses : viandes, légumes, jambon, fromage, etc., c'est délicieux !) accompagnés d'un bon malbec argentin, que demander de plus !
Le 22, beaucoup comprendrons pourquoi, nous allons à une soirée "peña". La peña, c'est le folklore salteño : des groupes de musiciens accompagnés de danseurs se produisent dans les restaurants : cela donne une excellente soirée !
29 mai 2013 - 3 juin 2013
Mais voilà, à rester sédentaires, nous attrapons des fourmis dans les pieds et le Nomad se demande s'il va encore rouler ! Alors nous
partons pour une petite virée du côté
de Cachi. Nous connaissons déjà ce village mais nous ne
l'avons jamais abordé par la quebrada del escoipe, la cuesta
del obispo et le parc de los cardones. Et là encore des paysages magnifiques nous
emmènent à plus de 3300 mètres d'altitude (il faut
croire que cela nous manquait !). Sur la route, nous avons
retrouvé Frédérique et Adrien et nous bivouaquons
ensemble à Cachi au bord de la rivière. Cachi, c'est un
peu l'exception argentine tant ce village est calme et silencieux !Nous passons la dernière soirée ensemble dans Nomad, eux continuent vers Cafayate et nous rentrons à Salta. Nous ne savons pas si nos routes se recroiserons, bien qu'il y ait une possibilité au Pérou, en Equateur ou en Colombie...
Nous prenons la même route pour retourner à Salta mais vus sous un autre angle et à une heure différente, les paysages nous semblent différents. De retour à Salta, Pierre a encore quelques réparations à faire, bien que cela s'apparente plus à de l'entretien. Et oui, bien que Nomad soit costaud, les accessoires n'aiment pas trop les secousses répétées et il y a souvent des vis à resserrer, des fixations à refaire et aussi toujours ce bruit ... qui s'est manifesté à l'aller mais pas du tout au retour... ça énerve !
Et voilà que de nouveaux voyageurs arrivent : Gilles et Marie-Ange et leurs filles Anaé et Orane. Difficile de quitter Salta !